Rempel exhorte Trudeau à faire disparaître les échappatoires dans les lois sur la bestialité

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Déclaration

Ottawa (Ontario) –  Michelle Rempel, ministre du Cabinet fantôme responsable de l’Immigration, des réfugiés et de la citoyenneté a fait cette déclaration à l’occasion de la Journée mondiale des animaux.

« Aujourd’hui, alors que nous célébrons la Journée mondiale des animaux, je demande au gouvernement de finalement faire disparaître les échappatoires dans les lois de notre pays sur la bestialité. Il y a près d’un an, j’ai déposé mon projet de loi d’initiative parlementaire C-388, qui aurait modernisé nos lois désuètes sur la bestialité. Ce PLIP vient en réponse à la décision de 2016 de la Cour suprême qui a conclu que les dispositions en place en matière de bestialité ne définissaient pas adéquatement quels actes sexuels avec des animaux allaient à l’encontre des lois canadiennes.

« La décision de 2016 de la Cour suprême a eu une grande incidence sur notre système judiciaire et a notamment maintenu l’acquittement d’un homme de la Colombie-Britannique accusé de bestialité après avoir forcé le chien de la famille à abuser sexuellement de sa belle-fille de 16 ans. C’est inacceptable. Malgré tout, Justin Trudeau a refusé de faire quoi que ce soit pour changer ces lois périmées et de répondre à la décision de la Cour suprême.

« Il est pour moi déroutant que le gouvernement libéral n’ait pas agi, plusieurs mois après que cette cause ait été entendue par la Cour suprême. Se débarrasser d’échappatoires répugnantes qui permettent l’abus d’enfants et d’animaux n’aurait pris qu’une seule ligne additionnelle au projet de loi du gouvernement sur la justice présentement sur la table.

« J’ai non seulement présenté un projet de loi sur cette question, mais je compte aussi déposer la pétition électronique E-1633, qui demande au gouvernement d’apporter ce changement. Cette pétition a amassé un grand soutien de personnes de partout au pays qui veulent que Justin Trudeau agisse maintenant. Le gouvernement doit faire quelque chose aussi tôt que possible, particulièrement à la lumière de cette accusation de bestialité qui a été rejetée puisqu’elle ne correspondait pas à la définition limitée qui existe présentement dans nos lois.

« Je vais continuer de prendre la parole pour régler ce problème dans notre législation et mettre fin à la violence sexuelle. En cette Journée mondiale des animaux, je demande au gouvernement de finalement traiter ces échappatoires afin d’assurer la sécurité des Canadiens et des animaux. »

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